Comment choisir un amortisseur d’amarre ?

Les amortisseurs d’amarre sont des dispositifs qui permettent de rallonger la durée de vie des cordes d’amarrage. Ils servent également à atténuer l’effet des tiraillements que le bateau peut faire à cause des mouvements de marées. Il faudra savoir choisir puisque ces outils marins sont déclinés en une multitude de modèles.

Choisir des amortisseurs d’amarre métalliques

Avec les amortisseurs d’amarre métalliques, vous aurez des ressorts qui supportent les à-coups venant de la mer. Ces dispositifs offrent de nombreux avantages. Ils ont notamment la particularité d’amortir efficacement sur plusieurs centimètres. Le pragmatisme sera davantage plus palpable avec un ressort plat. La force est mieux répartie que sur un petit ressort linéaire. Cependant, il va falloir trouver un moyen de protéger ces objets métalliques de l’oxydation. Il faut beaucoup de peinture contre la rouille, mais également pour prévenir les rayons ultraviolets. Ces derniers attaquent les couches de protection. Attention : l’acier galvanisé ne sera pas un bon choix. Autant que possible, il faut du métal suffisamment souple et assez coriace pour résister aux éléments.

Les modèles en caoutchouc sont aussi envisageables

Sachez que les amortisseurs d’amarre en acier offrent des avantages, mais également toute une liste d’inconvénients. Les modèles en caoutchouc permettent de les éviter. Les amortisseurs sont souples. Ils ne demandent pas de manipulation fastidieuse lors de la mise en place. Avec les pièces métalliques, il faut couper la corde et la relier de part et d’autre du ressort. Il suffit ensuite de tresser le cordage avec l’amortisseur. Cette disposition évite aux forces de remonter tout droit l’amarrage. Contrairement aux métaux qui grincent de jour comme de nuit, les amortisseurs en caoutchouc ne font pratiquement aucun bruit. Cela dit, leurs performances respectives ne sont pas comparables. Les modèles souples se fatiguent plus rapidement puisqu’ils ne supportent pas les rayons du soleil et la salinité de l’eau.